Les célébrités locales

Francis Jammes

Francis Jammes

Francis Jammes en 1908

Francis Jammes, ce nom vous est familier … C’est le nom donné à notre école maternelle, inaugurée en 1976 et c’est aussi un poète dont l’histoire est liée à Bucy-Le-Long.Inauguration de l'école maternelle Francis Jammes
Alors pourquoi Francis Jammes, homme du Sud Ouest , a t-il laissé sa marque dans notre commune ?

Voici une belle histoire :

Ginette habitait les « Egrets » avec sa maman et sa sœur, elle était cultivée et aimait la poésie.Les Egrets
Un de ses amis lui parla de l’œuvre du jeune Francis, elle l’acheta, et se plongea dans ses poèmes et ses romans, elle en fut bouleversée …
Quel courage en ce début de siècle, pour une jeune fille, elle osa prendre la plume et écrivit à Francis !
Dans ses courriers, elle a décrit avec beaucoup de tendresse la nature qui l’entourait …
Pourquoi notre poète s’est-il  intéressé à cette lettre plus qu’à une autre ? Toujours est-il que la réponse ne se fit pas longtemps attendre …
Ils se rencontrèrent à Pau, et le mariage se décida aussitôt cette rencontre.

Il eut lieu à Bucy en 1907, la fête aux Egrets fut grandiose, d’après les témoignages des habitants, peu habitués à ce faste, d’autres écrivains furent conviés ( dont André Gide ) et surtout beaucoup de notables .
extrait de mariage de Francis Jammesextrait de mariage de Francis Jammesmadame Francis Jammes

Les jeunes mariés quittèrent Bucy pour s’installer à Orthez, de leur union naquirent 7 enfants…
Francis Jammes est revenu à Bucy en 1931, afin de procéder au baptême des trois nouvelles cloches, remplaçant celles enlevées par les Allemands durant la 1ére guerre mondiale. Elles ont l’honneur d’avoir reçu chacune un poème de Francis.
Ces quatrains ont été composés par le poète à la demande du curé de Bucy-le-Long (L’abbé Leleu) :
En savoir plus sur les cloches.

Des contacts ont été gardés avec notre village depuis cette date, des colloques, rencontres, commémorations (en 1997 par exemple pour l’anniversaire des 90 ans de mariage de GG et FJ) ainsi que le magnifique château des Egrets à admirer chaque jour.
Merci à Mireille et Nicolas , les petits enfants de Francis & Ginette Jammes pour les informations et photos.
Ginette Jammes Francis Jammes

L’œuvre de Francis Jammes est impressionnante et de nombreuses autres informations sont disponibles sur le site internet qui lui est dédié : www.francis-jammes.com


Dutour de Noirfosse

Claude Dutour de NoirfosseTitulaire de sa rue au cœur du village et de sa plaque biographique tout près de l’église Saint Martin, Claude Thomas Dutour de Noirfosse est né à Soissons le 24 avril 1732. il fut Maréchal de camp des armées du roi Louis XV, officier de l’armée des Indes françaises et général de brigade inspecteur de la Gendarmerie nationale. Il assura également entre autre, la charge de juge de Paix du canton de Vailly et maire de Soissons…

Grand bâtisseur s’il en est, nous lui devons la plupart des belles enceintes autour de l’église, l’ancien cimetière actuel dont il donna le terrain et le perron municipal. Il mourut à Bucy le 3 décembre 1818 et y repose dans l’ancien cimetière, dans l’enclos privatif familial qu’il s’était réservé.


Simon de Bucy

Simon MatifasSimon Matifas ou encore Matifort, fils de Jean, chevalier, est né selon la tradition, au château de Bucy. On trouve ses armes dans la tour, seul vestige de cet édifice. Licencié en droit canonique, il fut archidiacre de Reims puis le 83ème évêque de Paris en 1289. Il a restauré le temporel de l’évêché, puis, il a fondé le couvent des Billettes après la profanation d’une hostie devenue le miracle de l’hostie qui saigne. On trouve dans la cathédrale Notre Dame de Paris, sa tombe qui se trouve adossée au maître-autel. Sa sépulture est la seule datant du moyen âge ayant échappé aux saccages de la révolution. On pouvait y lire: » Cy est l’image de bonne mémoire Simon Matifas de Bucy, de l’Évêché de Soissons, jadis évêque de Paris , par qui furent fondées premièrement ces trois chapelles où il gît, l’an de grâce MCCXCVI. Priez Dieu pour lui! »
Avant la grande guerre, un tableau le représentait dans l’église Saint Martin de Bucy le long. Il mourut vers 1304. D’autres membres de sa famille ont laissé leurs traces dans le Soissonnais en particulier au château de Septmonts.


Félix Brun

Chevalier de la légion d’honneur, archiviste paléographe, rédacteur municipal des archives historiques au ministère de la guerre, écrivain.

Il fut surtout pour Bucy le long l’illustre historien local. Parmi d’autres publications, il fut l’auteur de deux ouvrages du plus haut intérêt pour l’histoire du village : « Bucy impressions d’enfance » en 1893
et « Bucy le long, notes pour servir à l’histoire » en 1904.
Une rue porte son nom à Bucy le long de la propriété qui l’a vu naître « le Prieuré ».


Paul Ginisty

Paul Ginisty

Auteur de nombreux ouvrages, il fut chroniqueur régulier à la revue Gil Blas où il a fait connaissance de Guy de Maupassant. De 1896 à 1906, il fut directeur du théâtre de l’Odéon, puis devient inspecteur des monuments historiques. En 1916, il publie chez Flammarion en collaboration avec Arsène Alexandre, le livre du Souvenir: un guide du voyageur dans la France envahie. Il fut locataire de la propriété des « Egrets » où il résida pendant quelques temps. Malheureusement sa fabuleuse bibliothèque brûla pendant le grand conflit.

(Paris 4 avril 1855 – 5 mars 1932)

 


 

L’ermite Bertrand

L'ermite Bertrand

Né à Bucy en 1742 dans une famille très pieuse, son père Henry Bertrand était instituteur. il avait décidé de vivre une vie de pénitent et de devenir ermite. Après avoir été moine trappiste, il fit un voyage à Rome où le pape Clément XIII, l’agréa dans l’ordre de saint François. Il reçut alors dix huit reliques de saints et une parcelle de la Sainte Croix. Il se retira alors dans une grotte du village située sur les hauteurs qui existe encore et que l’on appelle d’ailleurs « la grotte de l’ermite ». Sa popularité était à son apogée quand il fut tourmenté de toutes parts. Il fût finalement arrêté. Après de nombreux voyages dont la terre sainte il revit Bucy une dernière fois où il était interdit de séjour. Il mourut à Magnien en Bourgogne en 1809 où sa pierre tombale est toujours visible.