Les belles demeures
Château du Vaux Fourché
Jadis fief de Vaufourchy, on trouve sa trace dès 1301 (voie fourchée). L’habitation remaniée après la grande guerre fut occupée successivement au XVIIIe siècle par les familles de la Noue et Robinot, puis laurens de Waru, Adam de Verdonne, Godard et Pinson.
Monseigneur de Bourdeilles, dernier évêque de l’ancien régime y passa plusieurs étés. Typiquement XVIII éme, cette propriété qualifiée par les habitants du château Dehollain fut investie par les allemands lors des deux guerres puis par les américains.
Les Egrets
Lieu de prédilection de Ginette Goedorp (épouse du poète Francis Jammes), cette propriété nichée dans son écrin de verdure, appartient à la famille Dehollain depuis plusieurs générations. Elle a abrité la bibliothèque de l’écrivain Paul Ginisty qui fut pendant quelques temps son locataire.Ravagée par la guerre de 14, elle a été reconstruite sur un modèle sensiblement différent qui lui a cependant conservé tout son charme.
Le Prieuré
Ceinte de murs qui dateraient du XVIe siècle, cette propriété appelée « Le Prieuré » n’en a que le nom. Son architecture élégante et bourgeoise trahit des remaniements de plusieurs époques. Ses caves remarquables remontent du XIVe au XVIe siècle.
On l’a aussi appelée maison du comte. En 1670, ce domaine appartenait déjà à la famille Dutour de Noirfosse. Parmi les propriétaires successifs, Félix Brun notre historien local qui y naquit en 1857. On remarquera sur la droite, une orangerie atypique qui donne à cette gentilhommière son statut de manoir. En savoir plus
La propriété Rozaux-Picard ou Logis de Madame Brodin ou fief du châpitre
Sans aucun doute, cette maison bourgeoise attire l’oeil du promeneur. Elle fut autrefois le siège d’un important manoir et surtout un vendangeoir des chanoines de la cathédrale de Soissons. Elle fut habitée par les Chastaignier de Lagrange et La Bretesche, descendants du frère de Jeanne d’Arc. A la grande guerre c’était le lieu de villégiature d’un couple de commerçants parisiens : Mr et Mme Léon, Antoine Gion-Bruneau. Très endommagée par les conflits et l’occupation elle fut restaurée partiellement par Miss Gleason (mécène du donjon de Septmonts). Malgré cela subsistent des vestiges remarquables comme une tourelle du XIVe siècle et une tour carrée du temps de Henri IV.
Les caves datant de la même époque pourraient volontiers être qualifiées de souterrains tant elles sont impressionnantes. Elles témoignent de la vocation ancestrale vinicole de notre petite cité. En savoir plus
Le château des ruisseaux
Cette propriété qui abrite de nos jours le centre de soins APTE a été reconstruite totalement après la guerre de 14. Elle a remplacé un joli castel datant du début du XIXe siècle appartenant à la famille Dussumier de Fombrune, puis Cornu-Langy, elle aussi descendante du général Dutour de Noirfosse. On remarquera le côté pittoresque des communs qui a en partie échappé aux destructions ainsi que les arbres majestueux qui arborent le parc.